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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 22:15
Le figaro.fr


« Dans le Pacifique Nord, 30% des poissons ont ingéré du plastique durant leur cycle de vie », explique une chercheuse. Des toxines qui se retrouvent, au final, dans notre assiette.

«Le septième continent» poursuit sa mise à mort de la faune. En 2013, un million et demi d'animaux ont été victimes des déchets plastiques présents dans les océans du monde. Selon Laurence Maurice, de l'Institut français de recherche pour le développement, le problème risque de s'aggraver.
Les conséquences de cette pollution marine sur les animaux sont énormes. «Dans le Pacifique Nord, 30% des poissons ont ingéré du plastique durant leur cycle de vie», a expliqué Laurence Maurice durant un forum organisé cette semaine à Quito en Equateur. Toutes les espèces sont touchées, des oiseaux aux baleines en passant par les tortues. Beaucoup se nourrissent de ces déchets, ce qui leur est généralement fatal. «Un jeune albatros a été découvert mort, l'estomac rempli de plastiques car ses parents avaient confondu des bouchons de bouteilles avec des aliments», a-t-elle déploré.
Le septième continent croit de 80.000 km² par an
Lorsqu'on évoque «le septième continent», on imagine un amas compact de bouteilles et de bidons plastiques. En réalité, il s'agit d'un ensemble de microparticules difficilement repérable, bien qu'on retrouve évidemment des bouchons et autres sacs de temps à autre. On dénombre cinq formations de ce type qui se situent au sein du Pacifique Nord, du Pacifique Sud, de l'Atlantique Nord et Sud et au milieu de l'Océan Indien. Cette pollution est le résultat à la fois de l'action de l'homme, mais aussi des courants marins qui favorisent la concentration de ces microparticules.
La principale zone de concentration mondiale de microparticules se situe entre la Californie et Hawaï. Découverte en 1997, sa taille atteint aujourd'hui 3,5 millions de kilomètres carrés, l'équivalent de sept fois la superficie de la France. Chaque année, cet amas de plastique croît de 80.000 kilomètres carrés.
Quant à l'alerte de cet organisme français, ce n'est pas la première du genre. En 2011, la Société pour la conservation des baleines et des dauphins avait déjà dénoncé cette pollution marine. Cette dernière était qualifiée en 2012 de «soupe mortelle» pour les animaux par la revue Biologie Letters. «Les particules en matière plastique ingérées par les organismes marins introduisent dans la chaîne alimentaire des toxines que nous retrouvons ensuite dans nos assiettes», expliquait en mai 2012 au Figaro Patrick Deixonne, membre de la Société des explorateurs français.
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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 08:49
Le monde

http://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2014/09/05/le-triclosan-et-les-parabenes-perturberaient-la-croissance-des-petits-garcons_4482870_3244.html

Le triclosan et les parabènes perturberaient la croissance des petits garçons
Le Monde.fr | 05.09.2014 à 17h37 • Mis à jour le 05.09.2014 à 17h39 |
Par Stéphane Foucart
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L'exposition in utero à des substances présentes dans une grande variété de cosmétiques et de produits d'hygiène personnelle pourrait altérer la croissance des petits garçons. C'est ce que suggère une étude franco-américaine publiée dans la dernière édition de la revue Epidemiology, qui établit un lien entre la présence de triclosan et de parabènes chez la femme enceinte et la croissance ultérieure de l'enfant à naître, puis des jeunes garçons, suivis jusqu'à 3 ans.

Le triclosan (un biocide utilisé dans certains savons, dentifrices, etc.) est associé à une légère réduction du périmètre crânien et plusieurs des parabènes (des conservateurs présents dans de nombreuses crèmes, lotions, etc.) examinés par les chercheurs sont associés à un poids accru de l'enfant.

Les auteurs, conduits par Rémy Slama et Claire Philippat (université de Grenoble, Inserm), ont suivi 520 couples mère-fils. Ils ont dosé chez les participantes (en un unique prélèvement) la présence de 9 substances phénoliques (parabènes, triclosan, dichlorophénols, etc.) soupçonnées d'être des perturbateurs endocriniens, c'est-à-dire capables d'interférer avec le système hormonal.

RÉDUCTION DU PÉRIMÈTRE CRÂNIEN

La croissance de chaque enfant a été suivie in utero et mesurée par échographie à plusieurs reprises ; leurs poids et mensurations ont été relevés à la naissance puis régulièrement jusqu'à l'âge de 36 mois.

L'un des premiers enseignements est que les 9 composés examinés se retrouvent à des niveaux mesurables chez plus de 73 % des femmes pour le plus « rare » et chez 100 % d'entre elles pour les molécules les plus ubiquitaires. Les concentrations relevées sont très diverses. Plus la concentration du triclosan est importante, plus l'effet de réduction du périmètre crânien est marqué chez le foetus, dès la seconde échographie. Plus la concentration en parabènes est élevée, plus la prise de poids de l'enfant est important et, dans le cas du méthylparabène, cet effet reste statistiquement significatif jusqu'à l'âge de trois ans.


Or, remarque Rémy Slama, « d'autres études ont montré que plus la prise de poids est rapide à partir de deux ans, plus le risque d'obésité est important plus tard dans la vie ». Ainsi, l'exposition prénatale aux parabènes pourrait se traduire par une probabilité plus forte d'être en surpoids à l'âge adulte.

Les conclusions publiées par l'équipe franco-américaine, parmi les premières du genre, doivent être confirmées par des études épidémiologiques ultérieures.

Cependant, note M. Slama, « ces résultats sont cohérents avec des études in vitro qui montrent notamment que les parabènes interfèrent avec les hormones régulant le métabolisme des graisses et d'autres, qui suggèrent que le triclosan perturbe le système thyroïdien, impliqué dans le développement cérébral ». Les deux effets ici mis en évidence pourraient donc être la traduction épidémiologique « naturelle » de mécanismes cellulaires documentés de plus longue date.

« Attention : ces résultats ne montrent pas que les deux effets mis en évidence sont les seuls effets produits par l'exposition prénatale à ces substances, précise M. Slama. Nous n'avons cherché dans le cas présent que les effets liés à la croissance des enfants à naître. D'autres études sont en cours, à partir de la même cohorte, pour examiner d'autres effets possibles, notamment sur la fonction respiratoire. »

Stéphane Foucart
Journaliste au Monde Suivre Aller sur la page de ce journaliste Suivre ce journaliste sur twitter

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 23:22
Dans le nouvel obs Le plastique disparu dans les océans se retrouve-t-il dans nos assiettes ? Par Jean-Paul FritzPublié le 02-07-2014 à 21h21 On a beaucoup parlé des "continents de plastique", mais ceux-ci ne seraient que la face visible de centaines de milliers de tonnes de minuscules déchets disséminés dans les océans. Les océans sont une vraie poubelle. Les déchets, principalement ceux en matière plastique, s'y accumulent dans des vortex (ou gyres) au point de former un septième, voire un huitième continents. Le fait que ces déchets plastiques s'accumulent de manière spectaculaire et captent l'attention des médias et des associations de protection de l'environnement pourrait pourtant masquer une autre réalité, peut-être encore plus inquiétante. En effet, malgré les quantités hallucinantes qui s'agglomèrent en surface, on est loin du compte si l'on se base sur la quantité produite (et jetée) depuis l'introduction des matières plastiques dans les années cinquante. Aujourd'hui, c'est une étude publiée dans le journal "Proceedings of the National Academy of Sciences of the USA" qui se préoccupe du sort des déchets manquants. Menée par une équipe de scientifiques espagnols de l'université de Cadix, sous la direction d'Andrés Cozar, cette étude, comme le rapporte le site de "Forbes", est issue d'un travail de recherche de terrain effectué en 2010 au travers des océans du globe, ce qui leur a permis de parcourir 61.000 kilomètres à bord de deux bateaux à bord desquels se trouvaient 250 scientifiques. Ils en ont ramené 3.000 échantillons de 141 sites différents. La principale, étonnante, conclusion est de réaliser que les déchets connus ne représentent "que" quelques dizaines de milliers de tonnes, soit "beaucoup moins qu'on pouvait attendre". Vraiment beaucoup moins : dans les années 70, l'académie des Sciences américaines estimait à 45.000 tonnes de plastiques par an le flux de déchets déversés dans les océans du monde, ce qui équivalait à l'époque à 0,1% de la production globale de ces matières. Depuis, la production a été multipliée par 5. Selon l'équipe espagnole, on devrait aujourd'hui retrouver cent fois plus de déchets qu'il n'y en a... Des "nano déchets" plastiques dans la chaîne alimentaire? Où seraient donc passés les déchets manquants? Une partie pourrait se déposer sur les fonds océaniques, et y être fixée par les animaux marins s'incrustant dessus (un procédé nommé biofouling). L'équipe du professeur Cozar a également constaté que les vortex océaniques, les fameux "continents" où les déchets de plastique s'accumulent, contiennent à grande échelle des fragments de plastique d'une taille de moins d'un millimètre (micro-plastiques), déjà consommés par les animaux marins. Mais les vortex pourraient être également, sous l'effet des vagues et du rayonnement solaire, le lieu d'une "nano-fragmentation rapide" en particules d'une dimension de l'ordre du micron, ou plus petites encore, les rendant indétectables aux instruments existants. Le plastique manquant pourrait ainsi se disséminer encore davantage dans la chaîne alimentaire des océans... et peut-être au final atterrir dans nos assiettes. "L'abondance de ces nano-particules de plastique n'a pas pu encore être quantifiée", explique l'étude, "et les mesures sur les micro-plastiques dans les profondeurs océaniques sont très rares." Les auteurs insistent donc sur la nécessité de découvrir exactement où est passé le plastique manquant. D'urgence.
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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 15:42

 

http://www.leparisien.fr/environnement/88-de-la-surface-des-oceans-polluee-par-des-micro-debris-de-plastique-01-07-2014-3968295.php

 

88% de la surface des océans polluée par des micro-débris de plastique

AL | Publié le 01.07.2014, 13h07 | Mise à jour : 14h35

 Des micro-fragments de plastique pollueraient jusqu'à 88% de la surface des océans et affecteraient aussi la chaîne alimentaire marine en étant absorbés par les poissons et d'autres animaux, selon des chercheurs espagnols dont l'étude paraît lundi aux Etats-Unis.
 Des micro-fragments de plastique pollueraient jusqu'à 88% de la surface des océans et affecteraient aussi la chaîne alimentaire marine en étant absorbés par les poissons et d'autres animaux, selon des chercheurs espagnols dont l'étude paraît lundi aux Etats-Unis. | DR
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Dans une étude parue lundi aux Etats-Unis, des chercheurs espagnols révèlent avoir détecté une grande quantité de micro-débris qui pollueraient jusqu'à 88% de la surface des océans. Absorbés par les poissons et d'autres animaux, ces micro-fragments de plastique affecteraient également la chaîne alimentaire marine, ainsi que les fonds océaniques. 

Les principaux résidus trouvés dans ces déchets sont le polyéthylène et le polypropylène, que l'on retrouve dans des objets de la vie courante tels que des sacs, des contenants alimentaires et de boissons, des ustensiles de cuisine ou encore des jouets. 

Une étude d'ampleur
 

Les conclusions de cette étude découlent de l'expédition Malaspina menée en 2010. Ce projet conduit par le Centre supérieur de la recherche scientifique (CSIC) de l'université de Cadiz en Espagne, compte plus de 400 chercheurs venant de plusieurs pays. Ces scientifiques ont récolté près de 200.000 échantillons d'eau, de plancton, de particules atmosphériques et de gaz dans 313 endroits dans les océans Indien, Pacifique et Atlantique, à différentes profondeur jusqu'à 6.000 mètres.


Un éco-système perturbé

«Les courants océaniques transportent des objets de plastique réduits en de très petits fragments par les radiations solaires, et ces micro-plastiques, qui peuvent demeurer ainsi des centaines d'années, ont été détectés dans 88% des échantillons de la surface des océans» récoltés lors de cette expédition, explique Andrés Cózar, scientifique du CSIC et principal auteur de cette recherche.

Toutefois, la surface des océans n'est pas la seule destination de ces micro-débris puisqu'une grande partie est avalée par les animaux marins. Flottants à la surface de l'eau, ils attirent de nombreux petits organismes qui n'avaient pas pour habitude de coloniser ces zones, expliquent les chercheurs, précisant toutefois que «le plus grand impact de cette pollution sur l'écosystème marin reste inconnu». Enfin, ces débris sont aussi déposés dans les fonds océaniques. 

Le Pacifique nord particulièrement touché

Les scientifiques estiment que 7. 000 à 35. 000 tonnes de déchets de plastiques flottent sur les océans, notamment dans le Pacifique nord, qui représente 33 à 35% du . L'étude a identifié cinq grandes zones de convergence où s'accumulent ces micro-fragments. Elles correspondent aux cinq grandes circulations des eaux autour du globe. 

Le résultat de cette recherche serait néanmoins moins inquiétants que prévu. «La bonne nouvelle dans tout cela c'est que l'abondance de ces déchets de plastique est beaucoup moins grande qu'attendue», souligne Carlos Duarte. 

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 10:52

 

http://www.leparisien.fr/environnement/environnement-les-sacs-plastiques-en-caisse-supprimes-des-2016-26-06-2014-3955141.php

 

Environnement : suppression dès 2016 des sacs plastiques à usage unique

Publié le 26.06.2014, 09h07 | Mise à jour : 19h55

ILLUSTRATION. Un amendement gouvernemental interdisant les sacs plastiques à usage unique à partir du 1er janvier 2016 a été voté mercredi soir en commission par les députés, selon une source parlementaire. Ce vote est intervenu dans le cadre d'un projet de loi sur la biodiversité.
ILLUSTRATION. Un amendement gouvernemental interdisant les sacs plastiques à usage unique à partir du 1er janvier 2016 a été voté mercredi soir en commission par les députés, selon une source parlementaire. Ce vote est intervenu dans le cadre d'un projet de loi sur la biodiversité. |LP/MARC MENOU
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Il n'y aura plus de sacs plastiques en caisse, qu'ils soient payants ou à gratuit, et ce, dès 2016. Un amendement déposé par  a été adopté mercredi soir en commission du développement durable à l'Assemblée, lors de l'examen du projet de loi sur la biodiversité. Ce vote est «une bonne nouvelle» pour  Nature Environnement (FNE), qui espère que «cela ne va pas être détricoté immédiatement, car les lobbies sont à l'affût». 

«C'est une étape très importante, qui est attendue depuis très longtemps par les associations environnementales parce qu'on ne se rend pas compte à quel point les sacs plastique non dégradables entraînent des pollutions et des surcharges, avec des dégâts considérables notamment sur les poissons», a déclaré Mme Royal en arrivant à la réunion du à Matignon.

Déjà, sous l'effet d'une convention volontaire, le nombre de sacs plastiques de caisse distribués en France dans les grandes surfaces alimentaires est passé de 10,5 milliards à 700 millions entre 2002 à 2011, souligne le gouvernement dans son exposé des motifs de l'amendement. «Mais il y a lieu de poursuivre cette réduction car près de 5 milliards de sacs de caisse en matière plastique à usage unique et plus de 12 milliards de sacs dits «fruits et légumes» sont encore distribués dans les commerces», ajoute le texte gouvernemental.
 


«Même biodégradables, les sacs sont non écologiques»

La proposition vise à prendre en compte les enjeux liés à la consommation importante de sacs «fruits et légumes» qui, jusqu'à présent, n'ont jamais fait l'objet de dispositions visant à en réduire leur consommation. Elle prévoit une interdiction de distribution des sacs à usage unique, sauf pour des sacs répondant à des conditions particulières : les sacs «biosourcés» (avec une teneur qui ira en augmentant progressivement dans le temps) et compostables. 

«On pense que l'opinion est prête», souligne Benoît Hartmann, porte-parole de FNE, tout en plaidant pour «l'étape suivante, c'est-à-dire l'interdiction de tous les sacs jetables», y compris les sacs biodégradables, qui nécessitent d'être traités dans des composteurs industriels, et les sacs dits «oxofragmentables» censés se dégrader mais contenant des résidus de plastique.

Les sacs jetables, même biodégradables sont «non écologiques», estime l'ONG, à la fois à travers le produit lui-même mais aussi à travers la «mentalité qu'ils véhiculent» en «laissant croire qu'on peut faire ses courses avec un sac qui va finir à la poubelle».

QUESTION DU JOUR. Approuvez-vous l'interdiction des sacs plastiques jetables ?

Un coût de 300 millions d'euros selon les commerçants

Les commerçants de fruits et légumes sont fermement opposés à cette mesure. Selon eux, «les 12 milliards de sacs de fruits et légumes distribués chaque année sont indispensables pour des raisons d'hygiène et de sécurité», explique la fédération du commerce et de la distribution (FCD) avant de dénoncer: «Cette mesure, adoptée sans concertation, représente un surcoût de 300 millions d’euros et entraînera une hausse des prix, notamment des fruits et légumes. A l’heure où les Français sont inquiets pour leur pouvoir d’achat, une telle inflation sur des produits alimentaires de première nécessité est un frein supplémentaire à la consommation».


En Atlantique Nord, un continent de déchets plastiques

La date de l'examen en séance du projet de loi sur la biodiversité n'est pas encore fixée.

De retour de leur mission en Atlantique Nord, les membres de l'association Septième Continent ont livré un bilan accablant d'une pollution de déchets plastifiés qui couvriraient une superficie de 1 000 km sur 2 000 km, et affecte aussi le Pacifique et l'océan Indien. C'est un continent fantôme qui ne figure sur aucune carte marine. Un no man's land aquatique situé à l'écart des zones de navigation marchandes et touristiques, à 1 000 km des côtes martiniquaises.

  

LeParisien.fr 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 23:27
http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20140626.OBS1925/sacs-plastiques-les-francais-sont-ils-accrocs.html


Sacs plastiques : les Français sont-ils accros ?
Par Le Nouvel Observateur

Un amendement prévoit l'interdiction totale des sacs plastiques jetables en supermarché en 2016. Les esprits sont-ils vraiment prêts ? Eclairage.
Les Français consommaient 80 sacs plastiques par an en 2013, contre 4 pour les Danois et les Finlandais. (JEAN-PHILIPPE KSIAZEK/

À LIRE AUSSI
Les sacs plastiques seront bientôt de l'histoire ancienne
Fini les sacs plastiques roulés en boule dans le placard de votre cuisine. Les députés ont voté mercredi 25 juin en commission un amendement déposé par le gouvernement en faveur de leur interdiction. Une mesure qui, si elle est adoptée à l'Assemblée, devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2016.

Mais au regard des millions de sachets jetables distribués chaque année en France, sommes-nous vraiment prêts à les lâcher ? Les Français sont-ils d'indéfectibles accrocs aux sacs plastiques ?

Les consommateurs : plus vraiment

A bien y regarder, pas tant que ça. Car la France a déjà fait preuve d'une sérieuse prise de conscience écolo : selon le gouvernement, le nombre de sacs plastiques de caisse distribués dans les grandes surfaces alimentaires a été divisé par 15, passant de 10.5 milliards à 700 millions entre 2002 et 2011. De plus, d'après l'association environnementale France Nature Environnement (FNE), en 2013, les Français ont consommé 80 sacs plastiques à usage unique par personne, contre 460 pour les Portugais et les Polonais, la moyenne européenne s'établissant à 198 sacs.

Cela peut paraître peu, mais pour les Danois et Finlandais, c'est seulement 4 par an", observe Agnès Banaszuk, coordinatrice du Réseau prévention et déchets de l'association.

La France n'est donc pas le plus mauvais élève en la matière, mais elle peut mieux faire.

Tout ce qu'on pouvait obtenir par volontarisme, on l'a obtenu. Mais on voit bien qu'on ne progresse plus", explique Benoît Hartmann, porte-parole de FNE.

Systématiser les sacs plastiques payants ne suffit pas, renchérit Antidia Citores, coordinatrice à Surfrider Foundation Europe, association qui a lancé en 2013 une pétition de 25.000 citoyens européens contre les sacs plastique à usage unique :

On a assez de recul aujourd'hui pour constater que les modèles de taxation ne marchent qu'au début. Au fur et à mesure, les consommateurs acceptent d'acheter les sacs plastiques. C'est ce qui s'est passé en Irlande."

D'où leur engagement en faveur d'une interdiction définitive, notamment vis-à-vis des sacs utilisés en supermarché pour contenir les fruits et légumes vendus à la pesée, comme le prévoit la deuxième phrase de l'amendement. Ces sacs sont "plus de 12 milliards distribués sur le commerce alors qu'ils sont très fins, sans poignée, et s'abîment facilement", dénonce Benoît Hartmann. Donc finissent la plupart du temps à la poubelle. Et d'assurer :

Comme la population a été sensibilisée et a pris des habitudes différentes, il est bien temps de passer à l'interdiction. L'opinion est prête."

Vraiment ? Pour le savoir, direction deux supermarchés de la même enseigne, dans un quartier plutôt huppé de Paris : un de moyenne surface situé rue de la Bourse, dans le 2e arrondissement, où les sacs sont distribués gratuitement à la caisse, et un autre qui se trouve quelques rues plus loin, sur le Boulevard des Italiens, où il faut payer 3 centimes pour obtenir un sac.
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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 18:57

 

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/06/20/le-cout-de-l-exposition-aux-perturbateurs-endocriniens-se-chiffre-en-milliards_4442039_3244.html

 

Le coût de l’exposition aux perturbateurs endocriniens se chiffre en milliards

LE MONDE | 20.06.2014 à 10h32 • Mis à jour le 20.06.2014 à 12h12 |Par Stéphane Foucart

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Jeudi 30 janvier, le groupe d’études de l’Assemblée sur la santé et l’environnement organisait un colloque sur le thème « Pesticides, santé et biodiversité », tandis qu’était rendu public, au Sénat, un appel signé par 1 200 médecins mettant en garde contre les risques posés par beaucoup de ces molécules.

 

L'exposition de la population aux perturbateurs endocriniens (PE) coûterait environ 4 milliards d'euros par an au système de santé français (31 milliards d'euros au niveau européen). C'est l'une des conclusions d'un rapport préparé par deux économistes et rendu public mercredi 18 juin par l'Alliance pour la santé et l'environnement (Health and Environment Alliance, HEAL), une organisation non gouvernementale européenne qui rassemble une soixantaine d'associations de la société civile, de syndicats de soignants ou de mutuelles.

Lire aussi : Les perturbateurs endocriniens dans la ligne de mire de la France

Les perturbateurs endocriniens sont des substances ou mélanges de substances qui peuvent perturber une ou plusieurs fonctions du système hormonal et ainsiaccroître le risque de problèmes de santé. Les plus célèbres d'entre eux sont le bisphénol A (BPA), certains phtalates, certaines dioxines, le célèbre insecticide DDT, les polychlorobiphényles (PCB), ou encore le pesticide chlordécone – utilisé dans les Antilles françaises jusque dans les années 1990. Au total, plusieurs centaines de molécules de synthèse en circulation – dans les matériaux d'emballage, les pesticides, les cosmétiques et de nombreux produits d'usage courant – sont considérées comme perturbateurs endocriniens avérés ou suspectés.

Lire (édition abonnés) : Débat sur la définition des perturbateurs endocriniens

L'ONG HEAL a confié à Julia Ferguson (Cranfield School of Management à Bedford, Royaume-Uni) et Alistair Hunt (université de Bath, Royaume-Uni) le soin d'évaluer le montant des frais de santé liés à cinq grandes catégories de troubles ou de maladies liés à des déséquilibres hormonaux : infertilité ; malformations de l'appareil génital des petits garçons ; cancers hormono-dépendants (testicule, prostate, sein) ; obésité et diabète ; troubles autistiques et neuro-comportementaux des enfants. Selon les deux économistes, ces pathologiespèsent en France, au total, pour 82 milliards d'euros annuels dans les dépenses de santé (sur un total de 243 milliards d'euros).

 « IMMENSÉMENT COMPLEXE DE DÉMÊLER LES CAUSES DES MALADIES »

Sur cette somme, les auteurs ont tenté d'estimer la part attribuable à l'exposition des populations aux PE. « Les maladies que nous avons prises en compte sont multi-factorielles et il est immensément complexe de démêler les causes pour ensortir une en particulier », explique Julia Ferguson, coauteur du rapport.

Pour ce faire, les deux économistes ont utilisé une étude épidémiologique récente suggérant que 1,8 % des cas d'obésité infantile aux Etats-Unis étaient dus à une exposition au bisphénol A. Ils ont ensuite formé l'hypothèse, basse, que les quelque 1 000 substances analogues en circulation pouvaient, toutes ensembles,être responsables d'au plus 5 % des troubles hormonaux considérés – troubles dont le lien avec les PE a été montré sur l'animal ou l'homme. Mme Ferguson estime que les hypothèses retenues conduisent probablement à une « importante sous-estimation ».

« UN RAPPORT CONSERVATEUR ET EN DESSOUS DE LA RÉALITÉ »

Le rapport de HEAL n'a toutefois pas été publié dans une revue à comité de lecture. Mais ses conclusions sont cohérentes avec des travaux analogues publiés, eux, dans la littérature scientifique. Leonardo Trasande, professeur associé de pédiatrie et de santé environnementale à l'université de New York, a ainsi conduit une étude parue en février dans Health Affairs, estimant les coûts de santé annuels suscités aux Etats-Unis par un seul perturbateur endocrinien, le bisphénol A (BPA), en ne considérant que deux pathologies (obésité et troubles cardiovasculaires). Le résultat obtenu est de près de 3 milliards de dollars (2,2 milliards d'euros) par an.

« Le rapport de HEAL est très conservateur et vraisemblablement en dessous de la réalité, commente M. Trasande qui n'a pas participé à sa rédaction. D'abord, il ne tient compte que des coûts de santé et non des autres coûts induits, comme l'absentéisme au travail, etc. Ensuite, plus la recherche avance, plus nous découvrons d'autres effets sanitaires liés aux perturbateurs endocriniens. »

Les chiffres de la France – pays le plus frappé au monde par les deux principaux cancers hormono-dépendants (sein et prostate) – apparaissent particulièrement mauvais. Le rapport de HEAL a répété le même calcul pour les membres de l'Union européenne et seule l'Allemagne parvient à un résultat pire que la France, avec un surcoût de 5 milliards d'euros pour son système santé. Le Royaume-Uni talonne la France et arrive en troisième position.

 

 

L'Europe en retard sur son calendrier

 

La Commission européenne a publié, mardi 17 juin, sa feuille de route posant les principales options pour établir une définition réglementaire des perturbateurs endocriniens, préalable nécessaire à toute réglementation de ces substances. Très en retard sur son calendrier – elle s’était engagée à rendre cette définition pour décembre2013 –, Bruxelles n’a finalement agi que sous la pression du Danemark, de la Suède (qui a menacé de poursuivre la Commission en carence), de l’Autriche, de la Belgique et enfin de la France. L’une des options proposées – garder sur le marché les substances à faible activité hormonale – suscite de nombreuses protestations.

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 22:10
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/05/13/22339-telephone-portable-cancer-cerveau-risque-confirme


Téléphone portable et cancer du cerveau : le risque confirmé
Mots clés : portable, cancer
Par damien Mascret - le 13/05/2014
Des chercheurs de l'université de Bordeaux ont montré un risque de tumeur cérébrale accru pour les gros utilisateurs. Un argument de plus en faveur d'une utilisation prudente.
Le risque de gliome, un type de cancer du cerveau particulièrement agressif, serait doublé chez les utilisateurs intensifs de téléphone portable. Voilà une information qui risque fort de raviver l'interminable débat sur l'impact du téléphone portable sur la santé.
L'étude publiée par le Dr Gaëlle Coureau et ses collègues de l'université de Bordeaux dans une revue de référence, Occupational & Environmental Medicine, montre en effet que l'utilisation intensive d'un téléphone portable est plus souvent retrouvée parmi des malades ayant eu un cancer du cerveau, type gliome, ou, de façon statistiquement moins nette, un méningiome.
On distingue les deux types de tumeur car le gliome est habituellement plus redoutable. Il se développe dans le cerveau, souvent assez rapidement. À l'inverse, le méningiome est généralement moins agressif et il est, en principe, plus facile à opérer car il naît des enveloppes du cerveau. Mais bien sûr, toutes les formes intermédiaires sont possibles.
L'étude, baptisée «Cerenat», regroupe toutes les tumeurs cérébrales, bénignes ou malignes, survenues entre juin 2004 et mai 2006 chez les personnes de plus de 15 ans. Les chercheurs bordelais ont analysé le profil des malades utilisateurs de téléphone portable dans quatre départements français : la Gironde, le Calvados, la Manche et l'Hérault. Ils ont ensuite comparé ces profils avec celui de résidents de ces départements, du même âge, de même sexe, utilisant eux aussi des téléphones portables mais n'ayant pas eu de tumeur au cerveau.
Ce type d'étude cas-témoins est souvent utilisé pour des raisons d'efficacité statistique, lorsque l'on recherche les causes possibles d'une maladie rare. «C'est une étude méthodologiquement très solide », analyse le Pr Gérard Lasfargues, directeur général adjoint scientifique de l'Anses, «elle confirme ce qu'avait dit le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et l'Anses ».
Réduire les expositions
Les cancers du système nerveux central sont heureusement rares. On dénombrait 4 999 cas en France en 2012, selon l'Estimation nationale de l'incidence et de la mortalité par cancer en France entre 1980 et 2012 publiée en juillet 2013. Pour les personnes nées en 1950, le risque d'être atteint de ce cancer avant 75 ans est de 0,66 % pour un homme et de 0,43 % pour une femme. Par comparaison, le risque est d'environ 10 % pour le cancer de la prostate chez l'homme, et le cancer du sein chez la femme.
«Le groupe de travail du CIRC, qui a examiné plusieurs centaines d'études épidémiologiques sur le sujet, estime qu'il existe un lien possible entre l'usage du téléphone portable et l'apparition de gliomes et de neurinomes de l'acoustique (des formes de tumeur du cerveau et d'un nerf de l'audition, NDLR)», soulignait l'an dernier l'Institut national du cancer. «Cette étude, qui en confirme d'autres, souligne l'importance de réduire les expositions, en particulier chez les usagers intensifs et les enfants », remarque le Pr Lasfargues.
L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé a rassemblé sur un site les recommandations essentielles sur le bon usage du portable. Il faut utiliser une oreillette (filaire ou bluetooth) ou éloigner le téléphone portable de sa tête lorsque les émissions d'ondes sont les plus fortes. En particulier dans les secondes qui suivent la numérotation, et chaque fois qu'il n'y a qu'une ou deux barrettes sur le téléphone, dans les zones où la réception est mauvaise (parkings souterrains, ascenseurs, lieux confinés). Lorsque l'on achète un appareil, «il faut privilégier les téléphones ayant le DAS (débit d'absorption spécifique) le plus faible, insiste Gérard Lasfargues, certains ont un DAS bien inférieur à 1W/kg ».
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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 15:09

http://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2014/04/29/des-pesticides-dans-les-cheveux-des-enfants_4408785_3244.html

 

Des enfants exposés à des centaines de résidus pesticides

Le Monde.fr | 29.04.2014 à 08h46 • Mis à jour le 29.04.2014 à 14h56

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Jeudi 30 janvier, le groupe d’études de l’Assemblée sur la santé et l’environnement organisait un colloque sur le thème « Pesticides, santé et biodiversité », tandis qu’était rendu public, au Sénat, un appel signé par 1 200 médecins mettant en garde contre les risques posés par beaucoup de ces molécules.

 

L'association Générations futures publie, mardi 29 avril, une étude sur l'exposition des enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens (PE), ces substances chimiques capables de modifier le fonctionnement hormonal et produire des effets néfastes. Leur singularité est d'affecter les organismes à des doses très faibles, spécifiquement lors de périodes-clés du développement (stade fœtal, petite enfance).

Pour cette étude concernant des enfants en âge d'être scolarisés, l'association a fait prélever des mèches de cheveux sur 30 enfants vivant dans des zones de cultures céréalières, dans une zone viticole, dans des zones maraîchères, arboricoles (pommiers et cerisiers) ou en ville.

EN FONCTION DE LA PROXIMITÉ D'UNE « ZONE PULVÉRISÉE »

D'après le questionnaire déclaratif rempli par les parents au moment du prélèvement, un tiers des enfants participant à l'enquête étaient scolarisés dans un établissement se trouvant à moins de 50 mètres d'une zone agricole où des pesticides sont pulvérisés. Pour les 70 % restants, l'école est située à moins de 1 kilomètre de tels lieux. Soixante-trois pour cent des enfants ont leur résidence principale à moins de 50 mètres d'une « zone pulvérisée ».

Les 36 % restants se situent à moins de 200 mètres de telles zones. Par ailleurs, indique l'association, 14 % des enfants ont reçu un traitement antipoux à base d'huiles essentielles ou d'huile de coco. De même, selon les données déclaratives, 26,6 % des enfants ont été exposés à des insecticides ménagers de type antimoustiques, antipuces pour animaux… dans les trois mois précédents le prélèvement.

624 RÉSIDUS DE PESTICIDES PE

L'analyse des mèches a montré que 80 % des enfants auraient été, moins de trois mois avant les prélèvements (réalisés entre octobre et décembre 2013), exposés à des pulvérisations de pesticides à usage agricole, alors que 98 % des parents disent ne pas travailler dans un secteur nécessitant la manipulation de pesticides.

L'analyse des 29 échantillons a fait apparaître 624 résidus de pesticides suspectés d'être des perturbateurs endocriniens, soit, indique l'association, une moyenne de 21,52 résidus par échantillons. Au total, treize substances interdites dans l'agriculture ont été retrouvées dans les cheveux de ces enfants. En moyenne, un taux de 640 picogrammes de matières actives par milligramme de cheveux a été retrouvé.

Les perturbateurs endocriniens sont au centre d'intenses débats réglementaires aux niveaux français et européen. A l'échelon communautaire, le dossier est enlisé depuis plusieurs mois. L'Union européenne s'était engagée à donner une définition des perturbateurs endocriniens pour la fin 2013, mais l'adoption de cette définition se fait toujours attendre. En France, une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE) était également attendue pour la fin 2013 et devait être présentée mardi 29 avril par le ministère de l'écologie.

Génération futures indique que son étude vise à éclairer le débat sur l'exposition aux substances cangérogènes et ne se veut pas « parfaitement représentative de l'exposition moyenne des enfants français vivant dans des zones agricoles et ne prétend pas refléter exactement l'état moyen de la contamination par des pesticides des enfants français vivant dans les zones agricoles ». Cependant, les pesticides recherchés au cours de l'étude ne forment qu'une part de l'ensemble des perturbateurs endocriniens auxquels la population générale est exposée. Ces substances, nombreuses, sont susceptibles d'agir de manière synergique (par « effet cocktail ») dans l'organisme et posent d'importantes questions sanitaires et réglementaires, puisqu'elles ne sont testées en laboratoire qu'une par une, sans considération pour le fait que la population est exposée à des mélanges de substances.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 15:04

http://tempsreel.nouvelobs.com/sante/20140429.OBS5496/un-inquietant-cocktail-de-pesticides-dans-les-cheveux-de-nos-enfants.html

 

Un inquiétant cocktail de pesticides dans les cheveux des enfants
Le Nouvel Observateur

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Publié le 29-04-2014 à 10h26

Une étude de Générations Futures montre que les mèches de cheveux d'enfants vivants en zones rurales contiennent 21 pesticides "perturbateurs endocriniens".

La présence des pesticides persiste dans les sols et les rivières et continue de contaminer les cultures, viandes et poissons. PHILIPPE HUGUEN / AFPLa présence des pesticides persiste dans les sols et les rivières et continue de contaminer les cultures, viandes et poissons. PHILIPPE HUGUEN / AFP
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